Constatant que Bruxelles est particulièrement bien positionnée dans ce secteur – dans les trois premières places à l’échelle internationale, et que le recours à l’arbitrage est une pratique de plus en plus courante, Cécile Jodogne organise régulièrement, dans le cadre des missions économiques, des séminaires consacrés à l’arbitrage.
Pour les entreprises qui choisissent de résoudre leurs différents par l’arbitrage, les avantages sont multiples : souplesse, rapidité et confidentialité. Pour rappel, dans le monde des affaires, l’arbitrage est un mode de résolution des conflits alternatif aux procédures juridictionnelles.
Lors du séminaire réunissant 50 hauts magistrats, représentants de bureaux d’avocats et de conseils juridiques, qu’elle a organisé à Abidjan ce 24 octobre, elle pu à nouveau faire la promotion de Bruxelles comme place internationale de l’arbitrage.
«Grâce à son caractère international, Bruxelles héberge de nombreux arbitres reconnus au plan mondial. Qui plus est, la neutralité et l’indépendance ainsi que la formation en droit par l’OHADA (1) des arbitres et avocats bruxellois font de la capitale belge le siège idéal pour accueillir les arbitrages impliquant des pays d’Afrique francophone comme la Côte d’Ivoire».
Du côté Belge, la Secrétaire d’Etat a aussi tenu à souligner « les efforts importants du Centre belge d’arbitrage et de médiation (CEPANI) et du Comité belge de la Chambre de commerce internationale (ICC Belgium) pour faciliter les procédures ». Et d’ajouter que « le guichet unique mis en ligne en juin dernier pour l’organisation d’audiences arbitrales à Bruxelles va permettre aux praticiens belges et ivoiriens de se faire guider dans la mise en place logistique d'audiences arbitrales à Bruxelles. »
(1) OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires