L’adoption d’une alimentation saine et équilibrée, couplée avec une activité physique régulière, permet de prévenir bon nombre de maladies cardio-vasculaires et certains cancers, et d’améliorer son bien-être général. Il s’agit d’un axe prioritaire de mon Plan de promotion de la santé 2018-2022.

Comme pour d’autres problématiques de santé, plusieurs stratégies sont nécessaires pour favoriser les « attitudes saines » : information du public via des messages compréhensibles et des conseils réalistes, renforcement de son pouvoir d’agir et de prendre des décisions en connaissance de cause, réglementation de la publicité et du marketing, accessibilité financière de l’alimentation de qualité, etc.

L’information relative à la qualité nutritionnelle des produits est un axe essentiel. Il s’agit de pouvoir rendre cette information, basée sur des critères scientifiques, accessible, compréhensible et appropriable par le plus grand nombre, y compris les personnes peu diplômées qui sont souvent les plus exposées aux problèmes de santé. Le Nutri-score est un outil particulièrement adapté à cet objectif. Il permet à tout un chacun de se repérer dans l’offre alimentaire et de faire des choix favorables à sa santé. Savoir qu’il est nécessaire de réduire l’apport de sucres, de graisse et de sel est une chose, mais identifier les produits les plus adéquats en est une autre.

L’adoption du Nutri-score représente donc une étape significative dans la mise en œuvre d’une politique concertée entre le fédéral et les entités fédérées en matière d’alimentation saine et équilibrée. Cette mesure est complémentaire aux actions de prévention et de promotion de la santé que je soutiens à Bruxelles, telles que le site www.mangerbouger.be. J’ai d’ailleurs lancé un appel à projets qui se clôture à la fin du mois de septembre et qui vise à diversifier les actions existantes dans ce domaine.

L’efficacité de la mesure dépendra évidement du niveau d’intégration volontaire du label par les firmes. Son effet réel sur la promotion des attitudes saines sera à évaluer et bien entendu, son utilisation comme indicateur sera à intégrer par les professionnels de la promotion de la santé.