24 heures de formation professionnelle gratuite par an

17/05/2019

Une des propositions de DéFI en matière d'emploi : créer un droit à la qualification professionnelle tout au long de la vieLes secteurs d’activité dans lesquels nos entreprises créent de nouveaux emplois évoluent. Les profils et les talents recherchés aussi.

Une part grandissante des métiers exige une actualisation régulière des connaissances et des savoir-faire.

Nous avons une responsabilité en matière d’emploi : nous devons créer les conditions suffisantes qui permettent à chacun, quel que soit son niveau de formation initial d’accéder aux formations qualifiantes. Pour l’avenir professionnel de chaque Bruxellois. Pour que nos entreprises trouvent, parmi les Bruxellois, les bons profils.

Je défends tout particulièrement, avec tous les candidats des listes DéFI pour ces élections du 26 mai, l’instauration d’un droit effectif à la qualification tout au long de la vie.

Comment ça marche ?

D’abord nous voulons que ce droit s’inscrive dans la Constitution, comme droit fondamental.

Et nous voulons qu’il se traduise, très concrètement, par l’ouverture, pour toute personne de 15 ans au moins, d’un compte personnel de qualification. Ce compte sera un « sac-à-dos » que chaque citoyen emmènera avec lui durant tout son parcours professionnel, quel que soit son statut et quelle que soit son niveau d’étude.

Chaque citoyen verra son compte personnel crédité de 24 heures de formation professionnelle gratuite par an, durant sa vie active.  Ces crédits pourront s’accumuler et être activés en fonction des besoins, auprès de tout opérateur agréé de son choix.

Pourquoi est-ce réellement un + ?

Parce que trop peu de travailleurs bénéficient réellement de la formation à laquelle ils devraient avoir accès.  Elle n’est accessible qu’en fonction du statut (travailleur salarié, demandeur d’emploi…). Nombre de personnes, comme les indépendants ou les travailleurs en reconversion volontaire s’en trouvent dès lors exclus.

De plus, ce nouveau droit créerait un socle universel de 24 heures par an qui pourrait être renforcé par les pouvoirs publics, mais également les entreprises et les secteurs, pour soutenir plus spécifiquement des publics cibles (absence de diplôme de fin de secondaire  - CESS, jeunes en transition travailleurs en reconversion professionnelle ou transitions de carrière suite à une restructuration).