36 chercheurs d’emploi formés au commerce international

Mardi, 3 octobre, 2017

remise des certificats d'aptitude aux étudiants des programmes Brussels Young Exporters et Assistant import-ExportDeux programmes de formations sont proposés chaque année aux chercheurs d’emploi bruxellois : «Brussels Young Exporters Programme» et «Assistant Import-Export».

Ces programmes spécifiques répondent aux besoins des entreprises et permettent aux candidats d’améliorer leur employabilité. Ils combinent théorie et pratique, se clôturant par un stage au sein d’une PME bruxelloise active à l’international.

Cette année, 36 chercheurs d’emploi ayant suivi ces cycles de formation organisés par Bruxelles Invest & Export (BIE) ont obtenu leur certificat d’aptitude. Ceux-ci leur ont été remis lors d’une cérémonie officielle par la secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne.

Pour Bénédicte Wilders, directrice de Bruxelles Invest & Export, le stage en entreprise s’avère primordial : «non seulement pour le stagiaire qui peut mettre sa formation directement en pratique, mais aussi pour l’entreprise qui l’accueille, car elle peut tout à la fois l’encadrer dans sa formation et évaluer comment son intégration peut se conclure par un éventuel engagement.  Il n’est pas rare qu’un stagiaire prospectant un nouveau marché pour le compte d’une entreprise ouvre ainsi le carnet de commandes qui justifiera sa propre embauche.  C’est un véritable processus ‘win-win’»

Depuis leur lancement il y a plus de 10 ans, 311 chercheurs d’emploi ont ainsi été formés aux techniques du commerce international. Le taux moyen d’insertion professionnelle des diplômés atteint 70%, ce qui témoigne de l’efficacité des formations et de la forte demande des entreprises bruxelloises en ce type de compétences.

Comme le précise Cécile Jodogne : «Former les jeunes et les demandeurs d’emploi au commerce international, ce n’est pas seulement leur donner un fameux atout sur le marché de l’emploi, mais c’est aussi les ouvrir au monde actuel, dans lequel les échanges internationaux ont pris de plus en plus d’importance. Dans un contexte de croissance démographique, de diversité socio-culturelle accrue et de globalisation des échanges économiques, la réponse doit plus que jamais être l’ouverture au monde, plutôt que le renfermement sur nous-même. C’est en préparant notre jeunesse et nos demandeurs d’emploi à ces réalités que nous transformerons ces défis en opportunités pour l’économie bruxelloise».