La violence verbale dénoncée à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes

Mardi, 25 novembre, 2014

Maxime PREVOT, Ministre wallon de l’Egalité des chances, Isabelle SIMONIS, Ministre des droits des femmes et de l’Egalité des chances en Fédération Wallonie-Bruxelles, Céline FREMAULT, Ministre bruxelloise de l’Action sociale et de la Qualité de vie et Cécile JODOGNE, Ministre de la Commission Communautaire Française se sont associés dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes le 25 novembre.

Les quatre Ministres ont décidé d'agir communément en réalisant une campagne de communication axée sur la violence verbale et psychique, à destination des victimes de violence conjugale, des témoins et proches des victimes, des auteurs et des professionnel(le)s de la santé.

D’une part, un spot radio sera diffusé du 24 au 30 novembre sur La Première, Vivacité, Classic 21, Pure FM, Musiq 3, DH Radio, FUN Radio, NRJ. D’autre part, 2500 affiches habillées des slogans « Il y a des injures qui cognent comme des coups de poing » et « La violence verbale aussi ça fait mal » seront distribuées et diffusées sur l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’objectif visé par cette campagne est d’encourager les victimes et leur entourage à sortir de l’isolement, et à demander de l’aide en téléphonant à la ligne gratuite « Ecoute Violences Conjugales » au 0800/30 030.

La violence entre partenaires reste toujours aujourd'hui un fléau. Dans 95 % des cas, les femmes en sont victimes. L’an dernier, selon la Police, la Wallonie a compté 7 986 cas de violence psychique et 7 815 victimes de violence physique au sein du couple sachant que seule une très faible minorité des faits (environ 3,3%) sont déclarés à la Police. Si la violence physique reste toujours plus marquante, la violence verbale et psychologique ne doivent pas être sous-estimées : les cris et les insultes constituent également de véritables armes.